Les news Kugler
Until the End, concert Sergei Leonov, Daniel Zea, Ensemble Vortex
Until the End, concert
Sergei Leonov, Daniel Zea, Ensemble Vortex
Samedi 15 novembre à 20h30
Entrée prix libre
Fonderie Kugler, 4 bis rue de la Truite
Dans le cadre du Festival KorsonoR — Ensemble Vortex
Avec Multiverse of a Birdcage, les artistes Alexandre Joly et Daniel Zea proposent une expérience d’écoute immersive, à la frontière entre installation sonore et sculpture.
L’œuvre déploie 17 panneaux haut-parleurs suspendus dans l’espace, formant un acousmonium à 17 voix. Ces panneaux composés d’environ 1 500 piezos — de petites pastilles vibrantes — transforment les signaux électriques en un paysage sonore vibrant et mouvant.
Reliés par des fils de cuivre et des cordes à piano, les panneaux dessinent dans l’air des réseaux délicats, à la fois visuels et acoustiques, évoquant la lutherie expérimentale. Les sons se teintent alors de réverbérations subtiles, se déplaçant dans l’espace comme des présences invisibles.
À la manière d’un salon d’écoute, Multiverse of a Birdcage invite le public à voyager à travers une constellation d’univers sonores.
Pour le finissage de l’exposition, l’Ensemble Vortex prend les commandes de ce vaisseau acoustique et présente Until the End, une création du jeune compositeur russe Sergei Leonov. Dans cette pièce, les synthétiseurs se mêlent aux instruments acoustiques, prolongeant et amplifiant la dimension architecturale de l’installation.
En complément du programme, Daniel Zea plonge le public dans une atmosphère rituelle avec Waïra, une œuvre envoûtante où souffle l’esprit du vent.
Ensemble Vortex
Anne Gillot — clarinette contrebasse
Chris Moy — guitare électrique
Aurélien Ferrette — violoncelle
Benoît Morel — alto
Rada Hadjikostova — violon
Eric Franco — contrebasse
Mauricio Salamanca — saxophone, saxonnette, waïra
Nicolas Roulive — clavier
Sergei Leonov — électronique, lumière
Daniel Zea — électronique, lumière

Quatuor LGBS & Rudy Decelière
Sur la Crête, performance sonore
Quatuor LGBS & Rudy Decelière
Dimanche 30 novembre 2025 à 16h
Fonderie Kugler, entrée prix libre avec apéritif
Soizic Lebrat, violoncelle, tonatem, heptacorde
Anouck Genthon, violon, contrebasse, pentaphone, heptacorde
Patricia osshard, violon, violon trompette, pentaphone
Marie Schwab, alto à 5 cordes, alto à 8 cordes, pentaphone
Rudy Decelière, installation sonore
Sur la Crête, une performance, 5 compositions originales:
Obstinatio de la caresse, Soizic Lebrat
Battuto waves-Suspension, Anouck Genthon
Fusion-Fugacité, Marie Schwab
Frictions, Patricia Bosshard
L’espace affecté, Rudy Decelière
Les musiciennes du Quatuor LGBS ont entrepris en 2023 un travail au long cours avec l’artiste sonore Rudy Decelière. De la richesse de leur exploration commune est né le désir pour chacune de proposer un principe créateur spécifique ouvrant plusieurs voies à cette création collective ambitieuse et kaléidoscopique. L’objectif étant de faire converger l’ensemble de ces principes créateurs dans la visualisation d’un objet global situé dans les interstices d’une performance et d’une installation. Cet objet prendra corps autant dans le temps que dans l’espace, travaillant la matière sonore autour de dispositifs activés ponctuellement qui se compléteront au fil du temps. Le public sera invité à traverser les 5 propositions sonores intimement tissées tout au long de la performance et à perdre la mesure du son qui est produit, le quatuor n’étant plus envisagé comme seul producteur de son. Perdre la mesure de la source, du support de diffusion, c’est aussi perdre la mesure du temps étiré dans un espace qui s’imprègne de ce qui est à l’œuvre.
Le public investira les lieux de la performance dans son intégralité en trouvant sa juste distance vis-à-vis des musiciennes et des éléments installatifs. Ces derniers se déploieront dans l’espace de manière subtile, jouant de croisements, de lignes tendues et d’éléments suspendus en mouvement. Chaque élément de cet ensemble entretient un rapport singulier à l’attention qui s’aiguise et se met au diapason de l’infime, du presque inaudible comme autant de dispositifs attentionnels défiant le rapport à l’événement et à la résolution.










